Le gouvernement vient d’annoncer une mauvaise nouvelle et rend plus strictes les conditions pour bénéficier des prestations sociales. Révélation sur le communiqué de Gabriel Attal.

Les conditions pour bénéficier des prestations sociales plus strictes


C’est une mauvaise nouvelle que le gouvernement vient d’annoncer par l’intermédiaire de Gabriel Attal. En effet, le mercredi 8 mars dernier, le ministre des Comptes publics a annoncé le projet pour durcir l’accès aux fonds de la solidarité nationale.

Ce qui inclut que la durée de résidence minimale sur le sol français est revue à la hausse. Désormais, après cette décision, pour bénéficier des minima sociaux et des allocations sociales, il faudra résider au moins neuf mois en France.

Pour mémoire, actuellement pour toucher le minimum vieillesse ou les allocations familiales, l’allocataire doit résider au moins six mois en France. Pour l’APL, huit mois et pour le RSA, neuf mois. Mais la décision du gouvernent se penche sur une harmonisation à neuf mois.

De son côté, Bruno Retailleau a suggéré une augmentation de six à neuf mois pour prétendre au minimum vieillesse.

La mise en place d’un système anti-fraude


Dans les prochains jours, le gouvernement mettra également en place une lutte contre les fraudes. Ainsi, pour y parvenir, Gabriel Attal aurait imposé quelques conditions.

À savoir, le versement des allocations sur des comptes bancaires non européens sera désormais interdit. Par ailleurs, il est à souligner que cette décision ne concerne pas les retraites.

Ainsi, cette lutte contre la fraude s’attend également chez la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf). En effet, en 2021, un déploiement de plus de 4 millions de contrôles a été effectué. Soit 3,9 millions sur pièces et 128 000 sur place.

Malheureusement, le chiffre n’est pas du tout encourageant. En effet, en 2022, le gouvernement a annoncé que la fraude aux prestations de la CAF qui regroupent plusieurs aides comme les allocations familiales, les allocations de logement s’élève jusqu’à 351 millions d’euros.

De plus, il faut également savoir que le taux de non-recours de ces prestations sociales est également très élevé. Selon Secours catholique ce non-recours concerne, environ un tiers des personnes éligibles au RSA et un quart pour les allocations familiales.