Lors de sa prise de parole, le ministre des Comptes public aurait consenti le durcissement de l’accès aux aides de la CAF. Ces conditions concernent de nombreuses allocations comme le RSA, APL, ASPA …. Révélation sur les changements qui peuvent venir pour les allocataires.
Durcissement de l’accès aux aides de la Caisse d’Allocations Familiales
Le gouvernement a une fois de plus attiré l’attention des allocataires concernant les aides de la CAF. En effet, lors de son passage sur le plateau de BFM TV ce mercredi 8 mars 2023, Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics, prévoit un grand changement.
Le sujet de discussion se lançait autour des conditions d’obtention des minimas sociaux. Et durant sa prise de parole, il s’est dit favorable à un durcissement des règles pour bénéficier des aides de la CAF.
Selon ses dires, il étudie un projet dans le but d’augmenter la durée de résidence minimale sur le territoire français. Comme précision, cela inclut l’ensemble des minimas sociaux et les allocations sociales.
Les aides concernées par ce changement
Ce durcissement de l’accès aux aides de la Caisse d’Allocations Familiales concerne le minimum vieillesse. Cette décision touche également les APL ou encore le RSA, des aides versées par la Caisse d’allocations familiales.
En effet, actuellement, pour être éligible au minimum vieillesse ou aux allocations familiales il faut résider au moins six mois en France. Quant à l’APL, il faut passer huit mois en France. Et enfin pour être bénéficiaire du RSA, il fait rester en France pendant neuf mois minimum.
Apparemment, cette décision aurait pour but de répondre au projet du sénateur Bruno Retailleau de la partie les Républicains. Ce dernier aurait proposé une loi y afférente. Il suggère de passer de six à neuf mois la durée annuelle de résident en France pour le minimum vieillesse.
À noter que pour le moment, le gouvernement devrait se réunir et présenter dans quelques semaines un plan d’attaque. En effet, la discussion se tourne autour de la lutte contre les fraudes.
D’ailleurs, dans ce sens, à titre d’information, la fraude aux prestations de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) était de 351 millions d’euros pour l’année dernière. Une situation qui nécessite une solution d’urgence.