La fin des tickets de caisse risque d’engendrer des conséquences plus ou moins graves dans le quotidien des Français. Cependant, il s’agit d’une étape importante si on veut lutter contre le gaspillage. Ainsi, à partir du 01er Avril prochains, les tickets ne seront plus imprimés automatiquement.
La fin des tickets de caisse
Le 01er Avril ne marque pas encore la fin définitive des tickets de caisse. En fait, il s’agit d’une première étape pour sa suppression. Ainsi, à compter de cette date, il ne sera plus imprimé sauf si le client le réclame. Initialement, cette mesure votée en 2020 devait entrer en vigueur dès le 01er janvier 2023. Cependant, elle a été décalée de trois mois pour plusieurs raisons. Cela était notamment dû aux remontées des distributeurs comme des associations de consommateurs indiquant que le ticket de caisse est pour de nombreux Français un élément important de vérification des produits achetés, surtout face à l’inflation actuelle.
Il faut savoir que l’interdiction de l’impression automatique des tickets en magasin a pour objectif de réduire la production de déchets. En effet, chaque année, près de 30 milliards de facturettes sont imprimées, ce qui est loin d’être négligeable. Cependant, cette mesure peut engendrer quelques conséquences qu’il ne faudrait pas négliger.
Effets négatifs de cette réforme
Certaines associations de consommateurs estiment que cette réforme pourrait entraîner l’augmentation des publicités intrusives ou non désirées à cause du ticket dématérialisé. Par ailleurs, cela présente plus de risques pour le respect de la vie privée du client. En effet, le fait d’obtenir le ticket de cette façon implique la communication des coordonnées dans certains cas.
En outre, avec la suppression des tickets de caisse, le client sera privé de la possibilité de faire valoir ses droits. il est effectivement exposé au risque de ne pouvoir apporter la preuve de son achat qui est souvent indispensable pour se prévaloir les garanties légales ou commerciales. De même, il aura du mal à se faire rembourser cas de rappel d’un produit. Dans tous les cas, cette procédure ne fait pas l’unanimité chez les citoyens. Elle soulève encore de nombreuses questions sans réponses auxquelles le gouvernement devrait bientôt y répondre.